La photo des quatre membres du groupe (Jules, Marine, Nicolas et Mathieu) tout de noir et blanc vêtus semble tout droit sortie d’un numéro des Inrockuptibles de la fin des années 80, quand le magazine se faisait l’écho du renouveau d’une pop assez sombre teintée de psychédélisme et d’électronique du côté de Manchester. Une période qu’ils n’ont bien sûr pas connue tout comme la précédente ou Joy division – auquel on compare souvent Parade – et son leader Ian Curtis incarnait le spleen mancunien à l’ère du thatchérisme.
A bien y écouter, les guitares énervées du groupe et la voix rauque de son leader renvoient, elles, plus volontiers au rock garage de Télévisons, au Post Punk de the Sound, ou au Strokes si l’on voudrait se hasarder à des comparaisons plus récentes.
En tout cas – et c’est ce qui est le plus réjouissant dans cette histoire – Parade ne ressemble en rien à ce qui se fait en ce moment dans le sud pour qui a pu les écouter.
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