“VIVANTS” par le COMPTOIR DES SILENCES

Concert-spectacle en paysage

Christophe Modica — Électronique, objets sonnants, Synthétiseur modulaire / Zelia Rault — Basson, cithare, tambour, voix

Pascal Jullien — Diffusion sonore

Vivants est une forme qui pourrait être qualifiée de concert-spectacle en paysage, ou de forme jouée musicale et radiophonique en paysage. C’est un concert, une rencontre, un poème, un témoignage, une expérience, une mise en lien. Vivants s’installe dans un panorama et tisse des interdépendances avec lui.

Cette création explore les changements de pensées et de pratiques dans nos relations et nos participations en tant qu’humains à l’écosystème du vivant. Elle s’appuie sur des entretiens enregistrés de gens qui travaillent la terre, le végétal et l’animal. Ces paroles sont à la fois des voix musiques et des voix narratives.

Une musique qui cherche des interdépendances.

Nous avons composé une musique faite de mots, de notes, de bruits et de bruissements. Une sorte de poème polyphonique au vivant.

Ce concert-spectacle raconte une histoire de ce que pourraient être nos places dans l’écosystème du vivant et de nos relations possibles avec ses différents éléments. Des relations autres qu’utilitaires ou construites sur le schéma dominant dominé. Cette histoire se raconte avec des bouts de témoignages de ceux qui ont déjà mis en œuvre cette manière d’habiter le monde. Mais elle se raconte avec peu de mots. Elle est plus proche du poème que d’une narration. Elle s’inscrit dans le paysage, elle s’appuie sur lui.
Vous écoutez, vous observez, vous regardez les musiciens faire naître l’instant sonore. Les sons sont à la fois déroutants, harmonieux, bruitistes ou très musicaux. La poésie se fabrique avec l’instant nourri de ce qu’il s’y joue. Il reste alors la sensation d’avoir partagé un temps suspendu et poétique fait de sons et de voix qui auront raisonné et résonné avec le lieu où nous nous trouvons.

Nous posons nos sons, nos notes, nos instruments, nos oreilles et nos haut-parleurs dans le paysage. Nous négocions avec le vivant, les oiseaux, les débroussailleuses, les chiens, le silence, les klaxons, etc. C’est ici que ça commence. C’est là que ça se raconte, que ça s’écoute, que ça prend vie. C’est dans ce dispositif que nous invitons le public.